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Travailleurs de Côte d'Ivoire
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MISSIONS
 
JILAF

Programme d’Invitation
de jeunes dirigeants syndicaux des pays Francophones
organisée
par la
JILAF

du 13 au 27 février 2010


TOKYO JAPON

delphine
ACHIE Appo Delphine Adelaïde
Assistante du SG de l’UGTCI
 

 

Du 14 au 26 février 2010 s’est déroulé au siège de la JILAF sis à Tokyo, le Programme d’invitation des jeunes dirigeants syndicaux qui regroupaient dix pays d’Afrique de l’Ouest.

Une réunion d’orientation s’est tenue le 15 février 2010 à 9 heures dans la salle de réunion de la JILAF en présence de Monsieur OOSHIMA Hideyuki, Directeur du Programme section adaptation.

La cérémonie d’ouverture a été faite à 11 h dans la même salle de la JILAF par le Président, Mr TAKAGI entouré de ses différents collaborateurs et instructeurs. Après cette belle cérémonie d’échanges de civilités, les participants et participantes ont bénéficié d’une projection de film en matière de présentation de la JILAF.

Pour le groupe francophone, le Président de la JILAF a fait un bref historique sur les problèmes économiques que rencontre le Japon à cause de la mauvaise conjoncture économique qui se chiffre à 5% du taux de chômage avec environ 3 millions de chômeurs ce qui se traduit par la baisse du salaire moyen du travailleur au Japon et qui se justifie par l’augmentation des travailleurs sans statuts.

Après avoir dépeint les tares de la société économique japonaise, M. TAKAGI a posé la problématique du renouvellement ou de l’agrandissement de l’économie et des salaires en définissant objectifs du programme qui étaient entre autre : le développement et le renforcement des relations internationale par la globalisation et institutionnaliser la collaboration et les échanges.

Puis il a demandé aux différents participantes et participants de se présenter et de définir eux aussi leurs attentes par rapport au programme. Après un tour de table les idées se sont regroupées :

- l’amélioration des expériences sur les relations internationales ;
- pouvoir animer les différents cadres de dialogue social déjà en places dans nos pays en matière de système tripartite;
- maîtriser tous les outils pouvant huiler les relations professionnelles dans nos pays respectifs pour mieux défendre les droits des travailleurs;
- échanger des expériences avec les participantes et participants ;
- maîtriser le mouvement de la productivité dans nos pays respectifs ;

Dix (10) organisations syndicales de travailleurs de différents pays francophones ont été représentées par les Camarades :

1 -  
Toussaint Chabi AKAKPO : (UNSTB) Bénin
2 -  
MOUSSA Sana : (ONSL) Burkina Faso
3 -  
Joseph MoÏse KAMBULU N’konko Mwanayanabo : (CDT) RDC
4 -  
Mlle Appo Delphine Adelaïde ACHIE : (UGTCI) Côte d’Ivoire
5 -  
FARAH Abdilahi Miguil : (UDT) Djibouti
6 -  
THIERNO Amadou SOW : (USTG) Guinée
7 -  
ALMAMY Diane : (UNTM) Mali
8 -  
YACOUBA Sita : (USTN) Niger
9 -  
Mlle N’Deye Coura SOW : (CNTS) Sénégal
10 -  
HANGBANDE Kabassem : (CNTT) Togo

Le programme a connu la participation d’éminents responsables syndicaux qui ont contribué à l’acquisition de nouvelles expériences mais également une solide base de formation syndicale aux différents participants et participantes notamment :

1 -  
Hideyuki OOSHIMA : Directeur du Programme
2 -  
Yuko TSUKAMOTO : Manager du programme
3 -  
Ryuichi IKOTA : responsable des Lois et de la Politique du Travail
4 -  
Kazumasa Nakamura : JILAF
5 -  
TSUMONE : Conseiller du Projet
6 -  
Y. NODERA : JILAF
7 -  
SASAKI : Inspecteur du travail, normes et conditions de travail
8 -  
KOGA : Président de la RENGO
9 -  
Mayasuki SHIOTA : Directeur départemental des affaires internationales de la RENGO
10 -  
Mme Chizuko KATAOKA : Directrice du département Genre de la RENGO
11 -  
OUEDA : Secrétaire Général de la RENGO Kumamoto

Le programme s’est déroulé sur la base de conférence sur le travail, de visite d’organisations syndicales, de séance de présentation sur la situation du travail, de visite à la Rengo-régionale, à Hiroshima, à la fédération industrielle ou d’un lieu de travail.

- le 2ème jour, le 16 février, Mr Y. TAKAGASHI nous a convié dans un premier temps à un exposé suivi d’une projection de film sur l’historique du mouvement syndical du Japon et l’état actuel du mouvement syndical sur la situation politique économique, en insistant sur la structure de l’organisation de la RENGO qui est née de la fusion des centrales syndicales en 1987 et qui regroupent les syndicats du secteur privé et du secteur public. Puis, il nous expliqué le fonctionnement et les rôles du syndicat japonais qui se résume à garantir la sécurité de l’emploi, à instaurer un programme de réinsertion et de mutation des postes, à encourager la concertation paritaire, plus d’engament sur les impôts en surtout réduire les heures de travail aux fins d’améliorer le niveau de vie des travailleurs (voir annexes) ;

- la deuxième partie de la séance a été consacré au bilan actuel de l’emploi au Japon fait par Mr Y. TAKAGASHI qui nous a montré que le revenu en 1996 était en baisse constante au Japon du fait de ses 68 millions de travailleurs de la population active ( Montant total de revenu annuel = 5.160.000 yens. En 2008, il était à 4.800.yens c'est-à-dire 60% du PNB était destinée à la consommation individuelle attribuée à l’achat de logements d’une part et de la méconnaissance de la technologie informatique et financières. Alors face à cette situation MR Y. TAKAGASHI a donné un aperçu sur la solution du mouvement syndical en situation de crise socio économique en citant le mécanisme de l’offensive du printemps pour la vie ou Shunto.

-L’après-midi a débuté avec la séance de travail que nous avons eue avec Mr. Y. NODERA qui nous a fait la genèse et le développement de la législation du travail et des lois sociales du Japon : l’état actuel et les problèmes. Mais avant tout, il nous a fait un bref historique de l’histoire du Japon et nous avons retenu qu’après le bouleversement des meurs au Japon par l’arrivée des bateaux noirs ou bateaux à vapeur, le Japon a sentit la nécessité de se fortifier pour mieux se protéger contre intrusion Américaine d’où la révolution samouraï avec son 1er empereur qui a décider d’envahir la Chine en 1894 et en 1904 a déclenché la guerre contre la Russie. Face à ce désastre comment reconstruire un pays si dévasté ?

A cet effet, le gouvernement d’alors avait établi les principes fondamentaux de la constitution Japonaise qui se résumaient en l’’instauration d’une souveraineté nationale, de la renonciation totale et définitive de la guerre et enfin le respect des droits fondamentaux de l’homme et les prescriptions principales de cette constitution sur le travail et sur la sécurité sociale qui quant à elle étaient fondées sur la liberté du choix de profession, le droite de mener la vie saine et civilisée minimum, le droit et le devoir du travail, l’interdiction du travail des enfants et l’assurance des droits d’organisation, de négociation et d’action des travailleurs.

Mr Y. NODERA a par ailleurs indiqué que le miracle japonais reposait sur : la dissolution des grands groupes économiques géants étroitement associés à l’armée japonaise, à la réforme agraire qui consistait à exploiter la terre cultivable et enfin à la protection des droits des travailleurs

- Le 3e jour, le 17 février, la matinée a été consacrée à la visite du ministère de la santé, du travail et des affaires sociales. Nous avons reçu comme conférencier M. Sasaki, Inspecteur du travail, des normes et conditions de travail qui nous a appris les généralités sur l’administration du travail et de la santé. Il a fait un bref exposé sur le fonctionnement du ministère qui était séparé de celui de la santé en ce sens que le premier intervenait dans le domaine du travail et le second prenait en compte la grande enfance à l’âge du vieillissement et ce n’est qu’en 2001 qu’il ya eu fusion des deux ministères pour donner celui que nous avons aujourd’hui.

Depuis cette date, ce ministère a pour objectif premier, d’assurer pour la nation japonaise, la sécurité et l’assurance pour mener à bien la vie quotidienne en nous indiquant sa composition 13 départements et bureaux de succursales c'est-à-dire 47 préfectures qui ont un domaine d’intervention bien définie.

- L’après-midi, nous nous sommes rendu au siège de la RENGO qui est le noyau du mouvement syndical du Japon. Nous étions en compagnie de Monsieur KOGA, Président de la Rengo qui nous a fait un mot de bienvenue avant d’aborder le volet de la coopération avec les pays francophone en indiquant que le Japon entend nouer des relations étroites pour développer les relations nationales qui augure une vie meilleure aux travailleurs. Après les échanges de civilité avec M. le Président, Monsieur Masayuki SHIOTA, Directeur Départemental des Affaires Internationales de la RENGO a fait une brève introduction sur le rôle, les objectifs et les enjeux mondiaux des syndicats au Japon.

Au cours de son exposé, il a montré que l’objectif commun de tous les pays au regard des problèmes que vivent au quotidien les pays africains (la pauvreté, la SIDA, le chômage, la discrimination raciale etc), qui touchent aussi tous les pays, d’où la nécessité de chaque pays de réaliser le développement durable et la justice sociale pour l’humanité.

La dernière partie de son exposé s’et orienté sur la situation des travailleurs sans statuts au japon, il nous a expliqué que depuis ces dix dernières années, le Japon est influencée par l’économie du marché qui est le point fort de la société japonaise, en ce sens que la classe moyenne est la plus élevée et il n y a pas de très riche ni de très pauvre. Le pouvoir d’achat est relativement fort et l’éducation est à porter de tous. Aussi, depuis que l’économie s’inspire du modèle américain, le nombre des travailleurs réguliers a été réduit au profit des travailleurs irréguliers, et de nos jours, nous avons enregistré 40% des travailleurs sans statuts car une personne sur quatre n’ont pas d’épargne et le taux de chômage est passé à presque à 10%, d’où la nécessité du rôle des syndicats. Ainsi face à cette situation M. SHIOTA a expliqué que les syndicats se sont mobilisés pour créer une société rassurante, afin de sortir le Japon de cette situation de précarité. C’est pourquoi la RENGO a demandé aux organisations affilées de faire des efforts pour couvrir même les travailleurs qui ne sont pas affilés, afin d’augmenter le nombre d’adhérents, encourager la participation des femmes dans les organisations syndicales.

Et à ce sujet, nous avons bénéficié d’un échange avec Madame Chizuko KATAOKA, Directrice du département genre de la Rengo et son intervention a porté sur la réalisation de l’égalité entre homme et femme et traitement égale et l’augmentation du nombre de dirigeants femmes dans le mouvement syndical. Pour y arriver, la Rengo a procédé d’une part, par la révision des lois sur l’égalité des occasions d’emplois entre homme et femme, l’interdiction de la discrimination entre homme et femme et traitement défavorable de la femme pour cause d’accouchement, l’instauration d’une réglementation du travail des femmes et une autre pour freiner les heures supplémentaires et d’autres par la promotion des femmes sur la scène syndicale. Pour ce faire, la Rengo s’est résolument engagée dans le développement du genre en procédant par des campagnes de formation et conférences pour le renforcement des capacités intellectuelles des femmes.

- Le 4e jour, le jeudi 18 février, le matin, nous avons eu une séance d’explication sur la visite que nous devons avons avoir dans l’après-midi au siège de la JILAF.

- L’après-midi, nous avons fait une visite au centre de productivité, suivi d’un échange avec l’un des responsables sur les objectifs et les principes pour réaliser le miracle économique japonais. Le conférencier nous a expliqué que la productivité est un mouvement qui respecte les hommes et que l’acte de travailler est la productivité, car dix ans après la 2ème guerre mondiale, c'est-à-dire en 1955, le japon s’est fixé comme objectif, de rattraper, voire de dépasser le niveau de développement économique européen et occidental. Pour le réaliser, il a fallu développer les industries, améliorer la vie des travailleurs, en envoyant des experts japonais en en occident et en Europe aux fins d’apprendre leurs stratégies de gestion des entreprises pour en faire la diffusion au Japon. Il a renchéri son exposé en nous indiquant que le meilleur moyen pour obtenir la collaboration des travailleurs, passait nécessairement par la création des syndicats qui reposait sur trois principes qui sont : le maintient et l’agrandissement de l’emploi, la concertation tripartite sur tous les problèmes, le partage des intérêts entre les syndicats et le patronat, ou redistribution du gain des résultats de l’entreprise de manière équitable, c'est-à-dire partager la protection de l’environnement qui est le défit actuel du gouvernement japonais, d’où la relation commune avec les relations sociales par la collaboration des syndicats et de chaque travailleur.

- Le 5e jour, le vendredi 19 février, nous avons eu une série d’échanges et d’explication relative à la séance de l’après-midi au cours de laquelle, tous les participants ont eu à faire une intervention sur la situation du travail dans leurs pays respectifs. Cet échange comporte deux volets. Il s’agit dans un premier de présenter brièvement la situation du travail de son pays en précisant les principaux enjeux auxquels le mouvement syndical est confronté, et en deuxième position à une discussion libre pour explorer ensemble les solutions aux enjeux communs avec les responsables de la JILAF.

- Le 6e jour, le samedi 20 février, nous retenons que cette journée a été consacrée à notre voyage sur Hiroshima, mais avant nous avons fait une visite à Miyajima le temple du shintoïsme, avec sa richesse en rites ancestraux, sans toutefois omettre sa colonie de cerfs qui nous on tant émerveillés.

- Le 7e jour, le dimanche 21 février, nous avons eu une autre visite guidée au musée pour la Paix à Hiroshima, qui nous a permis de vivre et comprendre ce qui s’est passé afin que nous puissions aider les autres à comprendre l’Esprit Hiroshima et notre appel pour l’abolition des armes nucléaires et la réalisation d’une paix durable dans le monde. Cette visite s’est déroulée dans un premier temps par une projection de film, puis par la visite des niveaux 1 et 2 du bâtiment-Est du musée à travers les témoignages des survivants de Hiroshima avant le bombardement, les objets témoins, et les dommages résultants des radiations, source de la nécessité de l’abolition définitive des armes nucléaires pour la réalisation d’une paix durable sur toute la planète, afin de comprendre aussi comment le mouvement syndical de ce pays porte sur mouvement pacifique.

Le 8e jour, le lundi 22 février, la journée a débuté par la visite du château de Kumamoto. Notre guide, nous a fait l’historique de ce château en nous révélant que construit par le guerrier, Kiyomasa Kato, il fait parti des trois châteaux les plus célèbres au Japon avec le château d'Osaka et le château de Nagoya. Ses murs en pierre courbant spectaculaires de l’extérieur avaient pour objectif de repousser les éventuels envahisseurs. Et ses tours foncées et majestueuses reflètent l'Autorité des Kato. Nous avons retenu que bâtiments du château ont été détruits par l'incendie pendant la guerre civile de 1877 et que la tour principale qui a été reconstruite en 1960 était la loge d’une collection d'armes, d'armure et de meubles de l'ère d'Edo, comme les restes et images retraçant l'histoire de Kumamoto, qui sont exposés que nous avons eu l’avantage de visiter. Les efforts courants de reconstruction du château son forme originale sont mise en œuvre pour voir sa réalisation en 2007, qui consacre son 400ème anniversaire.

- Ce fut ensuite la séance d’échange peu avant-midi avec les responsables de la Préfecture de Kumamoto. M. OUEDA, Secrétaire Général de la Rengo à Kumamoto, après son mot de bienvenue, nous a présenté les richesses de sa localité, puis à rappeler les objectifs et le rôle de la section régionale de la Rengo dans un système démocratique autonome. Aussi a-t-il insisté sur le renforcement des relations syndicales internationales avec les pays en voie de développement, par la formation et le renforcement des capacités des mandants desdits pays, tout en souhaitant un liens de jumelage de nos villes respectives avec sa localité.

- de 14h-16h : Cette heure a été consacré à la visite guidée de l’unité de production de Honda (Moto et de machines). Nous étions en compagnie de Monsieur OUATABE, un des Responsables de Honda qui nous a donné un aperçu suivi globale sur l’usine puis ce fut Monsieur Yamashita, le responsable de l’Administration Générale qui nous a fait visité l’unité de produit fini, la section de fabrication des panneaux solaires.

- De 17h-19h, nous avons eu une série d’échanges avec les responsables de la RENGO Kumamoto. Dans son message de bienvenue, le président de la Rengo Kumamoto a fait un exposé sur les caractéristiques de la ville de Kumamoto suivi d’un aperçu général des activités de Rengo, sans toutefois omettre de faire un tour d’horizon sur les principaux objectifs et les propositions de la Rengo Kumamoto face aux conséquences de la crise financière mondiale sur l’économie du Japon, puis dans la soirée, il nous a convié à un diner de bienvenue.

- Le 9e jour, le mardi 23 février, dans la matinée, nous nous sommes rendus à l’Agence Nationale pour l’Emploi (Hello Work), structure étatique de placement d’emploi à charge d’assurer et réguler le système de l’emploi où après les échanges de civilités avec les responsables de cette agence, nous avons été instruit sur le fonctionnement, les objectifs et les réponses de Hello Work face aux conséquences de la crise financière mondiale. Par la suite, nous avons été conviés à une visite du Parc de Suizenji, qui est constitué de la reproduction en miniature de tous les sites qui sur lesquelles l’empereur a séjourné au cours de ses déplacements. La visite a pris fin par un repas dans un restaurant traditionnel avant de repartir l’aéroport de Haneda pour Tokyo.

- Le 10e jour, le mercredi 24 février a débuté par une visite sectorielle suivi d’échanges d’avis au siège d’une des plus grandes fédérations des fonctionnaires des collectivités locales (Jichiro). Au cours de l’exposé de M. Ouheyama, Directeur de la Planification où nous avons beaucoup appris sur le fonctionnement de l’institution qui lutte pour l’amélioration des conditions de travail et de l’augmentation des salaires des travailleurs fonctionnaires, du privés ou au poste des services publics, excepté le corps de police locale et les enseignants locaux.

- Le 11e jour, le Jeudi 25 février, a été enrichi par la visite à la fédération des Nationales des Assurances et coopératives des Travailleurs (Zenrosaï), et précisément le département du planning et de la gestion, en compagnie de M. TAKANO, responsable de ce département, nous a donné un aperçu sur les principales activités et œuvres proposées aux adhérents sous la forme de coopérative et assurance, car elle reste une organisation a but non lucrative, une sorte d’entraide mutuelle qui offre l’assurance aux travailleurs en ce sens qu’elle se charge de préparer l’environnement du travailleur en encourageant les jeunes à la procréation et leur fournissant une assurance de santé et de bien être. Elle repose de ce fait sur trois crédos : Zensoraï pour les adhérents, honnête et fait l’effort pour mener à bien les 50 ans à venir.

- L’après-midi, a été consacré à la conclusion du programme par le remplissage des formulaires d’évaluation.

- Le 12e jour, le vendredi 26 février, nous avons commencé la journée avec la visite sectorielle et du cadre de travail du Centre de développement des capacités professionnelles de Jonan ouverts pour les personnes commençant à travailler, recherchant un emploi ou ayant l’intention de changer de métier, en leur proposant d’acquérir des connaissances techniques nécessaires pour leur nouvel emploi. Il a en outre souligné que ce centre proposait également des programmes de courte durée destiné aux personnes actives souhaitant acquérir de nouvelles connaissances nécessaires aux fins d’une promotion.

- L’après-midi a été abordée par la série d’échanges d’avis avec Monsieur Takagi, Président de la JILAF, qui après avoir remercié la dernière équipe du programme, nous a donné ses impressions sur le programme. Après cette séance, nous avons participé à la réunion d’évaluation avec les membres du Comité Exécutif de la JILAF. Le programme de formation des jeunes dirigeants syndicaux organisé par de la JILAF s’est terminé par la remise des diplômes de participations suivi du diner de clôture que nous avons eu avec tous les membres du Comité Exécutif et le personnel de la JILAF.


                                          CONCLUSION

Le programme d’invitation des jeunes dirigenats syndicaux organisé par la JILAF nous a permis d’approndir et obtenir de nouveaux points de vues ou connaissances, en terme de mouvement syndical ou du mouvement de la productivité , de la situation du travail à l’effet d’une compréhension mutuelle entre les partricipants des différents pays présents et le Japon.

Ce programme composé de conférences sur le travail, de visites d’organisation syndicale, de séance de présentation sur la situation du travail, de visites de la Rengo Régionale, à Hiroshima, de la fédération industrielle ou d’un lieu de travail, nous a permis de connaître non seulement les problèmes importants et les activités politiques, du ministère du travail et de la santé, mais aussi, la généralité sur l’administration du travail et le lien du centre de la productivité et le mouvement syndical.

En outre ce programme nous offert la possibilité de nous impreigner, de comprendre et de vivre la culture et le style de vie japonnaise.

Je voudrais remercier la JILAF d’avoir contribué au développement de l’Afrique à travers ce programme d’invitation et retiens que la clé du mouvement syndical reste la volonté fervente et les efforts enthousiastes.

 
 
 
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