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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
(225) 21 24 10 12
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Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 
 

SYNTHESE DES RESOLUTIONS
Présentée au

PREMIER MINISTRE

EBAGNERIN Joseph 
1er Secrétaire Général

 
  • Excellence, Monsieur le Premier Ministre ;
  • Honorables Membres du Gouvernement ;
  • Distingués Invités en vos titre, grade et qualité ;
  • Camarades Travailleurs et travailleuses ;
  • Mesdames et Messieurs.

L’UGTCI se félicite autant qu’elle apprécie d’être reçue par votre haute autorité Monsieur le Premier Ministre, à l’occasion de la commémoration de la fête du  travail, en ce jeudi 1ermai 2014.

Vous permettrez qu’en la circonstance, nous vous adressions tous très sincères et chaleureux remerciements.

Les préoccupations majeures que nous avons consignées dans notre cahier de revendications, adopté par les travailleurs, au cours de notre meeting de ce matin, tenu à la Bourse du Travail de Treichville, ont retenu la quintessence suivante :

  • AU TITRE DE LA SECURITE DES PERSONNES ET DES BIENS

Lasituation sécuritaire du pays s’amélioremais reste néanmoins fragile, en raison de la persistance de la culture de la violencepour certains, et par ailleurs, de la présence d’un nombre significatif d’ex-combattants non encore pris en compte par le programme DDR.

Larecrudescence du phénomène des « coupeurs de routes » ainsi que celle d’une forme nouvelle de braquages opérés par des jeunes désœuvrés, connus sous le pseudonyme de « Microbes » dans certaines communes d’Abidjan en rajoute à la préoccupation des citoyens.

Les mesures vigoureuses doivent être donc  prises, en terme de riposte et de stratégiequ’il vous sierra de développer  tout e retenant la dotation des forces régulières de sécurité en moyens logistiques conséquents.

  • AU TITRE DE LA CHERTE DE LA VIE

La libre concurrence ne doit pas être synonyme d’abandon par l’Etat de sa mission de contrôle, car il importe de décourager le libertinage des prix et de veiller à travers les services de contrôle du ministère du commerce,aux velléités d’augmentations anarchiques.

Permettez Monsieur le Premier Ministre, que nous poursuivions en rappelant que vous partagereznotre humble avis, au motif que pour le petit sachet de la ménagère qui nous reste, que le gouvernement nous sache gré tout comme l’a été le riz, une diminution des prix du carburent, de l’eau, de l’électricité, de l’huile, mais surtout, du coût des loyers qui ne cesse de grimper et qui affole nos portes-feuilles.

Nos besoins incompressibles sont nombreux et les satisfaire est non sans nous poser de graves soucis, car ils concernent santé, éducation, alimentation, transport etc.

  • AU TITRE DE LA RELANCE ECONOMIQUE ET LA CREATION D’EMPLOIS

Les investisseurs sont sans doute prêts à revenir, mais attendent que certaines exigences soient réalisées à savoir :réconciliation sécurité et justice, car la question fondamentale la leur : La Côte d’Ivoire est-elle un bon risque ?

S’agissant de la création d’emplois, nous saluons l’avènement heureux de l’ensemble des projets initiés par le gouvernement, sous la haute Autorité du Chef de l’Etat.

Nous en attendons des retombées substantielles qui offrent à des nationaux d’être de percutants promoteurs d’entreprises sur le continent.

  • AU TITRE DU DIALOGUE SOCIAL

Il importe que la plus grande importance soit accordée aux instruments permanents du Dialogue Social, car nous avons à notre humble niveau, initié, un panel le 29 avril 2014 et dont le thème était : « Quel dialogue social pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ».

Toute cette grande problématique a fait l’objet d’une conférence animée par quatre représentants dont le gouvernement, les employeurs du secteur privé, le BIT et l’UGTCI en qualité de travailleurs.

Le fruit de nos réflexions vous sera transmis mais pour l’heure, il y a lieu que l’ancien Conseil National du Travail aujourd’hui conseil national du dialogue social, soit doté d’un statut juridique et d’une autonomie financière, lui permettant d’assumer pleinement les fonctions qui lui ont été dévolues.

  • AU TITRE DES DROITS ET DE LA PROMOTION DE LA FEMME

Malgré l’existence de textes en vigueur favorables à leur plein épanouissement, leur situation demeure mitigée. Des efforts restent donc à faire en vue de leur permettre de jouir pleinement de tous leurs droits.

Nous demandonsentre autre, que le 08 mars déclarée journée internationale de la femme, soit fériée, chômée et payée, comme l’ont déjà adopté, des pays de la sous-région.

  • AU TITRE DE LA REPRESENTATIVITE DES CENTRALES SYNDICALES

La Côte d’Ivoire a ratifié la plupart des instruments internationaux se rapportant aux droits humains, et comprenantles 08 conventions fondamentales de l’OIT.Notammentla C87 sur la liberté d’association-, la C98 sur droit à la négociation  collective.

La question de la représentativité des organisations de travailleurs et d’employeurs, constitue une exigence à travers un enjeu majeur. Il y a donc lieu, pour éviter tout disfonctionnement que des élections sociales fixant la représentativité des organisations visées plus haut soient traduites dans les faits, conformément aux dispositions pertinentes du Code du Travail et de la Convention Collective Interprofessionnelle.

  • AU TITRE DU STATUT GENERAL DE LA FONCTION PUBLIQUE

ET DU CODE DU TRAVAIL

Il est donc urgent que le gouvernement prenne des dispositions en vue de faire adopter par l’Assemblée Nationale, la version du projet de loi portant code du travail tel quevalidé par la Commission Consultative du Travail.

Il en est de même pour la loi n°92-570 du 11 septembre 1992 portant Statut Général de la Fonction Publique, pour laquelle les travaux de révision sont achevés depuis septembre 2013 et en attente de validation.

  • AU TITRE DES REVENDICATIONS CORPORATISTES NON SATISFAITES ET OBJET DE TOUTES NOS ATTENTES

A l’occasion de la rencontre que nous avons eue en vos bureaux Monsieur le Premier Ministre, le 17 avril 2014, vous avez retenu les dossiers relatifs aux 39 agents de SICOGI licenciés abusivement, ceux de l’ex Air Ivoire, de nos camarades travailleurs des plantations d’état Toumboukro Yamoussoukro et de ceux des enseignements du privé laïc de Côte d’Ivoire à travers le SYNEPLACI.

Ces dossiers sont en examens diligents et nous osons espérer que des réponses définitives nous soient données.

  • Au titre des cotisations syndicales du secteur Education-Formation et notamment pour notre affilie le  SNEPPCI

Suite à l’ordonnance communautaire prise le 1er juillet 1986 par les Chefs d’Etats et de Gouvernements de la CEDEAO, autorisant le prélèvement à la source et le reversement des cotisations syndicales (Check Off), l’UGTCI relève qu’une décision unilatérale a été prise par l’administration et  janvier 2013, mettant en mal le bon fonctionnement des organisations syndicales relevant de la fonction publique.

La levée immédiate de cette mesure est attendue, car non conforme aux dispositions communautaires en vigueur, surtout que les concernés ont marqué de leur plus belles plumes, leur accord de cession volontaire.

  • Au titre de l’indemnité contributive au logement

Les maitresses adjointes d’éducation permanente n’en sont pas bénéficiaires et cette injustice mériterait d’être corrigée.

  • Au titre de l’intégration a la fonction publique des garçons et filles de salles

L’UGTCI est reconnaissante aux autorités pour les efforts consentis, mais relève que 904 Agents sont encore en attente de régularisation de situation administrative.

  • Au Titre des Infirmiers et Sages-Femmes

Déjà sensibles aux mesures prises en leur faveur, ils demandent relativement à leur corps de métier :

    • L’apurement des 60 mois d’arriérés d’indemnité dus depuis 2009 ;
    • L’ouverture d’un profil de carrière ;
    • L’amélioration du plateau technique et des conditions de travail.
  • Au titre du syndicat national des agents de l’AGEPE

L’UGTCI constate avec regret que la prime trimestrielle dite d’incitation, instituée par le Décretn° 2008-251 du 11 septembre 2008,  prévue pour prendre effet à compter du 1er avril 2009 n’est toujours pas mise en application et mérite donc que nous en rappelions les réalités.

  • Au titre de la Sécurité Privé et des Techniciens de Surface

Secteur d’activités très sensible, l’UGTCI demande avec insistance que des mesures urgentes soient prises à l’effet d’obliger les employeurs à se mettre en conformité avec la loi afin de permettre aux nôtres d’être payés relativement au barème des salaires en vigueur.

  • Au titre du Syndicat National des Employés de Maison de Côte d’Ivoire

Un projet de Décret a été élaboré et pour lequel les partenaires sociaux se sont accordés, afin qu’un texte de référence soit pris pour permettre à ces dignes travailleurs de jouir de leur droit.

  • AU TITRE DE LA MISE EN ŒUVRE DE R200 DE L’OIT SUR LE VIH-SIDA

L’UGTCI insiste sur la nécessité de voir figurer ses dispositions pertinentes dans les instruments juridiques nationaux, notamment les versions finales des projets de lois portant Code du Travail et celle portant Statut Général de la Fonction Publique, à soumettre à l’Assemblée Nationale.

  • DE LA SANTE ET LA SECURITE AU TRAVAIL

Il est plus urgent après constat de plus de 5.000 décès par jour dans le monde,   de prendre des dispositions pour l’amélioration des conditions de travail dans nos entreprises et que soient instituer dans toutes les entreprises, des comités de santé et sécurité au travail, car le capital humain n’a pas de prix et nous nous devons de le préserver.

Avant de conclure, nous voudrions rappeler qu’au-delà du statut général de la fonction publique, du code du travail, nous sommes en grand chantier pour le SMAG et le minima catégoriel pour le secteur privé, mais nous nous en voudrions de ne pas revenir au nouveau  SMIG qui aujourd’hui est passé à 60.000 FCFA.

De nombreuses entreprises nous ont apportées la preuve qu’elles étaient bien au-delà du nouveau SMIG et qu’elles avaient faits des efforts particuliers pour conforter les salaires de leurs travailleurs. La conséquence de ce geste de grande magnanimité a eu pour induction, l’augmentation de leur productivité et la fidélisation de leurs travailleurs.

Alors l’UGTCI voudrait lancer un appel aux employeurs qui a l’heure d’aujourd’hui ne donnent aucun bulletin de paye et ne déclarent pas le nombre exact de leur travailleurs à la CNPS et quiretiennent  attendre les barèmes minima avant de s’exécuter quant au SMIG.

Le barème dont il est question ne règle simplement que les minima, les bases les plus petites et qu’ils peuvent en attendant l’avènement de ce document, faire un effort pour non seulement se mettre en conformité avec la loi et payer le SMIG, mais faire un geste sur le réajustement des autres catégories qu’ils pourront régulariser soit par un trop perçu, soit par un à valoir.

Monsieur le 1er  Ministre, lors de notre meeting nous avons fait une motion spéciale de remerciements à Son Excellence Monsieur le Président de la République et avons relevé entre autre que nous le félicitions pour les actions d’envergures relativement à la sécurisation di territoire, à la promotion pour l’emploi des jeunes et des femmes, au déblocage des salaires et des avancements de la fonction publique et paiement des promesses qui avaient été faites quant aux indemnités et avantages à certains corps de métiers de la fonction publique.

Toute la Côte d’Ivoire est en grand chantier et c’est donc tout naturellement que nous lui avons rendu un hommage solennel et déférent pour son engagement à la réconciliation nationale et pour sa lutte contre la pauvreté et pour notre future émergence à l’horizon 2020.

Que Dieu Tout-Puissant Bon et Miséricordieux, le protège et le guide pour la mission que le peuple de Côte d’Ivoire lui a confiée.

Vive l’UGTCI, Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et nous offre la Paix,

Je vous remercie !


     

 
 
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